Depuis
1997, l’association « Le Petit Prince » propose aux
familles un Accueil de Loisirs intercommunal les mercredis et les
vacances scolaires. Son fonctionnement est possible avec l’aide des
cotisations des adhérents (familles), au soutien financier de la CAF
et de la MSA, aux subventions des cinq communes du secteur et grâce
aux aides de l’état sur les contrats des animateurs. La part de
l’état a représenté jusqu’à 1/3 des recettes de l’association !
Au cours des 5 dernières années, la fréquentation a augmenté de
50 %, preuve de l’intérêt du centre, de son action et du
service rendu aux parents.
En
2017, le gouvernement a annoncé la fin des contrats aidés au cours
de l’année 2018. Mylène LASSUS-LIRET, la directrice avait alerté
les membres du conseil d’administration de la situation financière
difficile à laquelle le centre allait être confronté.
Le
28 mai 2017, les locaux hébergeant l’association ont été victimes
d’un incendie. Dans l’attente de la fin de l’enquête judiciaire
et de la reconstruction, l’accueil de loisirs a maintenu son activité
dans les locaux de l’école, générant des charges de travail
supplémentaires pour l’aménagement des locaux et un surplus de
charge de personnel afin de respecter les taux d’encadrement de
groupes dispatchés dans plus de salles.
Les
conséquences du sinistre sont un facteur aggravant de la situation
financière mais « c‘est bel
et bien le désengagement de l’état qui est responsable de ce
problème financier ». Comme pour la dotation globale
forfaitaire de l’État attribuée aux communes qui a vu sa part
réduire comme peau de chagrin au cours de ce mandat (168 000 € en
2014 contre 103 000 € en 2019 pour Uzein), les communes et tous les
acteurs doivent trouver des solutions et faire des efforts financiers
afin de pérenniser cette association à l’aube de l’exercice 2020.
Conformément à leur politique de la jeunesse et de service au
public, les élus de la commune d’Uzein, comme ceux de Beyrie en
Béarn et Bougarber se sont positionnés favorablement pour faire
l’important effort financier à consentir. Il reste toutefois à
boucler le budget. Cette problématique est celle de tous les centres
de loisirs, sans exception. Des solutions existent, à nous les
maires et à la directrice de trouver celle qui permettra au Petit
Prince de continuer sa mission, ses missions.
Je terminerais mon propos en précisant que cet article (édito du bulletin municipal d’avril) a pour origine une série de fausses informations orales, audios et écrites sur les réseaux sociaux concernant le devenir du centre et la remise en cause de l’engagement du maire et de son conseil.
« …
Tu te jugeras donc toi-même, lui répondit le roi. C’est le plus
difficile. Il est bien plus difficile de se juger soi-même que de
juger autrui…» Le Petit Prince Antoine de
SAINT-EXUPÉRY
Eric
CASTET